Située dans la mer des Caraïbes, l’archipel de la Guadeloupe est composé de plusieurs îles, Basse-Terre, Grande-Terre, la Désirade, Marie-Galante et les Saintes. Région monodépartementale depuis les lois de décentralisation de 1982, la Guadeloupe ne forme cependant pas une collectivité territoriale unique à l’issue de la loi NotRe, les Guadeloupéens s’y étant opposés par référendum en 2003. L’île compte 32 communes. D’une superficie de 1!!!628!!!km2, l’île est la seizième région française en termes d’aire géographique, quatorzième en matière de population, et deuxième territoire ultramarin en termes de production de richesse nationale, après La Réunion et devant la Martinique
— Données de contexte
Géographie
Formé d’un archipel de plusieurs îles, la Guadeloupe, soumise aux alizés, vit sous un climat tropical. Au centre, le relief montagneux du volcan actif de la Soufrière (1!!!467!!!mètres) favorise, lors de la saison hivernale, des précipitations importantes, particulièrement sur la côte est, exposée au vent, tandis que l’ouest bénéficie d’un climat plus sec. L’île de Basse-Terre est entièrement volcanique.
Avec près de 400!!!000 habitants répartis sur 1!!!628!!!km2, la Guadeloupe est densément peuplée. Près de neuf habitants sur dix vivent dans une commune de densité intermédiaire, et 13!!!% seulement vivent dans une commune peu dense. Au centre, la capitale régionale Pointe-à-Pitre, Baie-Mahault et les Abymes forment un pôle d’attraction de plus de 100!!!300 habitants et 15 communes appartiennent à la couronne de ce pôle. Comme en Martinique, le fait urbain se conjugue avec sa littoralisation, ce qui s’explique historiquement par une économie fondée sur les échanges coloniaux maritimes mais aussi par le caractère montagneux du centre. L’agglomération de Pointe-à-Pitre concentre près des deux tiers des Guadeloupéens et joue son rôle de centralité en matière de services, marchands et non marchands. Le port commercial du Jarry polarise les flux maritimes internationaux organisés au sein du Complexe euro-caribéen d’activité. L’aéroport international du Raizet vient compléter l’infrastructure routière, ferroviaire et maritime de l’île.
À l’ouest, Basse-Terre, ancienne capitale coloniale, rassemble près de 11!!!000 habitants et concentre les services administratifs de la Guadeloupe.
Démographie
Au 1er janvier 2018, 387!!!630 personnes habitent en Guadeloupe. Au cours de la dernière décennie, l’île a perdu des habitants entre 2013 et 2018!!!: depuis 2013, la population baisse en moyenne de 0,7!!!% par an. Les deux régions des Antilles, la Guadeloupe et la Martinique, sont les deux seules où la population diminue au cours de cette période. Le solde naturel (+ 0,4!!!%) ne compense plus le déficit migratoire de l’archipel qui s’accentue depuis 2008!!!: il est de -1,1!!!% par an en moyenne entre 2013 et 2018, contre -0,6!!!% les cinq années précédentes. Avec la Martinique, la Guadeloupe affiche un déficit de solde migratoire le plus élevé de toutes les régions françaises. L’indice de fécondité (2,1) est cependant supérieur à la moyenne nationale (1,87). La population guadeloupéenne est assez jeune!!!: l’indice de vieillissement (nombre de personnes âgées de 65 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans) n’y est que de 74, contre 82 en France entière.
Niveau de vie
D’après l’enquête Budget de familles qui sert de référence pour la mesure des niveaux de vie dans les Dom le niveau de vie moyen des Guadeloupéens est de 15!!!770 euros en 2017 contre 21!!!650!!!euros en moyenne au niveau national (France métropolitaine, Martinique et Réunion). Il est inférieur à celui des Martiniquais (17!!!880!!!euros), mais supérieur à celui des Guyanais et des habitants de Mayotte
[1].
En Guadeloupe, plus d’un tiers de la population (34,5!!!%) vit en dessous du seuil de pauvreté qui correspond à 60!!!% du revenu médian national (21!!!650!!!euros). C’est deux fois plus que la part concernée pour la France entière (15,1!!!%). Comme dans les autres départements d’outre-mer, la pauvreté touche particulièrement les chômeurs, les familles monoparentales et les ménages jeunes. Pour les plus modestes, les prestations sociales demeurent la principale source de revenu. Près de 60!!!000 Guadeloupéens vivent dans un quartier prioritaire de la politique de la ville, soit 15!!!% de la population totale de l’archipel. Ces quartiers sont tous situés sur l’île principale de la Guadeloupe.
Économie
En 2018, le PIB de la Guadeloupe s’élève à 9,4 milliards d’euros. Il est beaucoup plus faible que celui de la plupart des régions françaises, ce qui s’explique en partie par sa superficie!!!: c’est un territoire économique de taille modeste, comme les autres départements d’outre‑mer et la Corse.
Rapportée à sa population, la richesse de la Guadeloupe s’élève à 24!!!350 euros par habitant en 2018, soit près de 8!!!000 euros de moins que la moyenne en France métropolitaine hors Île-de-France. C’est néanmoins le deuxième PIB par habitant des cinq départements d’outre-mer, après celui de la Martinique et juste avant celui de La Réunion. Enfin, le PIB par emploi de la Guadeloupe est de 71!!!540!!!euros, proche du PIB par emploi de la Bretagne, et le PIB par emploi le plus élevé des cinq départements d’outre-mer.
Marché du travail
Fin 2019, la Guadeloupe compte 129!!!400 salariés et non-salariés. La croissance de l’emploi s’accélère (+3,1!!!% en un an). Avec La Réunion (4,4!!!%) et la Guyane (3,8!!!%), il s’agit des progressions les plus spectaculaires entre 2018 et 2019.
L’économie guadeloupéenne est davantage tournée vers le secteur tertiaire que celle de France métropolitaine, notamment en raison de l’importance des services administrés dans les économies ultramarines. En 2019, 84!!!% des emplois relèvent du secteur tertiaire et la part du secteur non marchand y est plus importante qu’en moyenne nationale (41!!!% en Guadeloupe contre 30!!!% en France entière, hors Mayotte). La part de l’industrie, en revanche, est plus faible (7!!!% en Guadeloupe contre 12!!!% en France). Enfin, la part de l’agriculture (4!!!%) est double de celle au niveau national. La culture de la canne à sucre, en particulier, qui a fait les riches heures de la Guadeloupe au XVIIIe siècle, et la culture de la banane, structurent l’activité agricole de l’île.
En Guadeloupe, une personne active sur deux âgée de 15 à 64 ans est en emploi en 2019, contre près des deux tiers (64!!!%) en France, hors Mayotte. Le taux de chômage est parmi les plus élevés de France, avec 17,4!!!% de la population active concernée en moyenne en 2020, contre 8,0!!!% en France hors Mayotte. Seule Mayotte (29!!!%) connaît un taux de chômage plus élevé, tandis qu’il est comparable à La Réunion (17,3!!!%). Comme dans les autres départements d’outre-mer, le chômage est d'abord structurel. Il résulte de l'étroitesse du marché du travail insulaire mais également de l'inadéquation entre l'offre et la demande de main d’œuvre, essentiellement par manque de qualification de la population en recherche d’emploi.
Niveau d’éducation
Près de quatre guadeloupéens sur dix âgés de 15!!!ans ou plus non scolarisés sont titulaires a!!!minima du baccalauréat, et 21!!!% disposent d’un diplôme de l’enseignement supérieur. La part de personnes peu ou pas diplômées est de 42!!!%, soit 14!!!points de pourcentage de plus que qu’en France entière.
En 2018, près d’un quart des jeunes guadeloupéens âgés de 15 à 24 ans n’étaient ni en emploi ni en formation c'est-à-dire déscolarisés ou confrontés à des difficultés d'insertion, contre 16!!!% pour la France.
Qualité de vie
Sur les 229!!!400!!!logements que compte la Guadeloupe en 2018, 75!!!% sont des habitations principales et 9!!!% des résidences secondaires. La part des logements vacants (15!!!%) est particulièrement importante sur l’île.
Le caractère insulaire de cette région, sa situation en mer Caraïbe, la diversité de ses reliefs en font une destination touristique prisée des métropolitains, en particulier hors saison. Pour autant, d’autres îles de la Caraïbe comme la République dominicaine, Cuba ou encore la Jamaïque captent les flux touristiques les plus importants, et la fréquentation touristique de la région reste en deçà des attentes. En 2019, la Guadeloupe comptabilise 1,2!!!millions de nuitées touristiques. L’île ne manque pas d’atout, en particulier, naturels. Depuis 1989, la Guadeloupe bénéficie d’un parc national qui définit un périmètre terrestre et, pour la première fois à l’époque, marin, protégé au titre de son caractère exceptionnel et de la richesse de sa biodiversité. Les îles de la Désirade, à l’est de la Grande-Terre, et celles de la Petite-Terre, sont également protégées au titre de réserves naturelles. Enfin, près de 8!!!000 hectares de linéaire côtier sont gérés par le Conservatoire du littoral afin de préserver les milieux humides fragilisés, et en particulier les mangroves qu’abrite la Guadeloupe.
— Données culturelles
Offre culturelle
Patrimoine, lieux de visite et de spectacle, médiathèques, bibliothèques et points de lecture, librairies labellisées…, la région Guadeloupe compte un peu moins de 200 lieux, sites et équipements culturels, dont près de 110 sont des bâtiments classés monuments historiques, un label qui détermine des obligations de protection de certains édifices en raison de leur intérêt patrimonial. Tous ne visitent cependant pas. Plus de 60 autres lieux, sites et équipements culturels maillent le territoire régional. Plus de la moitié d’entre eux (53!!!%) sont des équipements de lecture publique. Les deux tiers de ces bibliothèques sont des équipements de moins de 100 m2, soit des bibliothèques de petite taille, dont une partie sont des point relais. Six bibliothèques sur dix sont situées dans des zones de densité intermédiaire et quatre sur dix en zone peu dense!!!: en Guadeloupe comme ailleurs, on mesure ainsi le rôle d’équipement culturel de proximité que jouent les bibliothèques sur le territoire.
La Guadeloupe compte également 6 cinémas dont un multiplexe aux Abymes.
En matière patrimoniale, on compte cinq musées liés à l’archéologie, à l’histoire coloniale et aux arts et traditions populaires de l’île!!!: les musées Schoelcher, Saint-John Perse à Pointe-à-Pitre, le musée Précolombien Edgard Clerc au Moule ou encore l’écomusée de Marie-Galante (le musée de l’Herminier, à Pointe-à-Pitre, est fermé). Enfin, deux micro-folies, structures légères présentant des collections numériques, dont une itinérante, ont déjà été ouvertes sur l’île. L’île abrite quatre Maisons des Illustres, l’habitation-sucrerie Clairefontaine, le musée Gerty Archimède, la Maison La Souvenance et la villa Souques-Pagès. En matière de patrimoine floral, l’île est pourvue de cinq jardins remarquables, dont un jardin botanique à Deshaies et un parc paysager au Petit-Canal. Enfin, quatre services d’archives communales, un service départemental et un service régional conservent le patrimoine écrit guadeloupéen.
En matière de spectacle vivant, la Guadeloupe est dotée d’une scène nationale, l’Artchipel, dédiée à la diffusion de la danse, du théâtre et de la musique à Basse-Terre, et d’une scène de théâtre au Centre culturel Robert Loyson au Moule.
Emploi culturel
Professions culturelles
Avec 127!!!100 actifs dont 1 850 déclarent une profession culturelle au titre de leur activité principale, la Guadeloupe est le troisième Dom en termes de population active et de professions culturelles!!!: la Réunion, en première position, en compte deux fois plus. On compte ainsi 1,5!!!% de professionnels de la culture parmi l’ensemble des actifs guadeloupéens, une part plus faible que la moyenne nationale (2,3 %) mais légèrement plus élevée que la moyenne de l’ensemble des Dom (1,4!!!%). Les professionnels des arts visuels et métiers d’art rassemblent 38!!!% de ces professionnels, soit respectivement 7 et 6 points de plus que les moyennes nationale (31!!!%) et ultra marine (32!!!%). Inversement, les artistes, cadres et techniciens du spectacle rassemblent un quart des professionnels de la culture, soit respectivement 7 et 6 points de moins que les moyennes nationale (33!!!%) et ultra marine (32!!!%). Les professions littéraires sont légèrement sous-représentées par rapport à la moyenne nationale (11 % des professionnels de la culture en Guadeloupe contre 14!!!%), comme c’est le cas dans l’ensemble des Dom (10!!!%).
Les femmes représentent plus de la moitié des actifs de l’île (52!!!%) mais seulement 37!!!% des professionnels de la culture (contre 45!!!% en moyenne nationale). La population active est plus âgée qu’en moyenne nationale!!!: 29 % des actifs et 27 % des professions culturelles ont moins de 40 ans contre 41!!!% en moyenne nationale. Comme au niveau national, le statut non-salarié est beaucoup plus répandu parmi les professions culturelles (45!!!%) que parmi les actifs (17!!!%).
Trois quarts des professionnels de la culture résident dans la zone d’emploi de Pointe-à-Pitre, comme plus des deux tiers des actifs guadeloupéens (68!!!%). Cette zone d’emploi concentre près de 80!!!% des professions du spectacle de l’île et quasiment l’ensemble des professions littéraires (91!!!%).
Secteurs culturels
L’emploi culturel se mesure également par le nombre d’actifs dans les différents secteurs d’activité qui relèvent du champ culturel. Parmi eux, certains exercent une profession non culturelle (secrétaire dans un théâtre par exemple). On compte ainsi 2!!!150 actifs des secteurs culturels en Guadeloupe, soit 1,7 % de l’ensemble de la population active de l’île. La répartition des actifs culturels guadeloupéens dans les différents secteurs culturels est proche de la répartition moyenne de l’ensemble des Dom. En Guadeloupe, plus d’un actif culturel sur cinq (22 %) travaille dans les secteurs de l’audiovisuel et du multimédia (soit 6 points de plus que la moyenne nationale), près d’un actif culturel sur six (17!!!%) travaille dans le secteur du livre et de la presse, soit une proportion équivalente des actifs travaillant dans le secteur de la publicité (16!!!%).
La zone d’emploi de Pointe-à-Pitre concentre 80!!!% des actifs des secteurs culturels et 90!!!% des actifs des secteurs de l’audiovisuel et du multimédia. Avec 46!!!% de femmes dans les secteurs culturels, la parité est quasiment respectée.
Par ailleurs, un peu plus du quart de ces actifs ont moins de 40 ans (contre 42 % en moyenne nationale) et 40 % exercent leur activité en tant que non-salariés (contre 31!!!% en moyenne nationale).
Entreprises culturelles
Sur les 11!!!800 établissements marchands et non marchands que compte la Guadeloupe en 2018, 360 sont des établissements culturels, soit 3!!!% de l’ensemble, une proportion inférieure à la moyenne nationale hors Île-de-France 3,3!!!%). Ces entreprises emploient 1!!!500 salariés en équivalent temps plein, soit 1,5 % de l’emploi total salarié, une part égale à la moyenne hors Ile-de-France.
En 2018, les établissements culturels employant le plus de salariés mesurés par les équivalent temps pleins relèvent du secteur des médias!!!: France télévision, le journal France Antilles Guadeloupe puis Multi TV Antilles.
Dépenses culturelles publiques
Les dépenses culturelles brutes des collectivités territoriales de Guadeloupe se répartissent à hauteur de 58!!!% pour le bloc local (27 millions d’euros), 28!!!% pour le département (18!!!M€) et 14!!!% pour la collectivité régionale (9 M€). A ces dépenses qui représentent respectivement 70!!!euros, 46!!!euros et 22!!!euros par habitant, s’ajoutent 27!!!euros par habitant pour le ministère de la Culture (soit un peu plus de 10 millions d’euros, brut).
Dépenses culturelles du bloc communal!!!: 27 millions d’euros soit 70!!!€ par habitant
Avec six établissements publics de coopération intercommunale comptant au moins une commune de 3!!!500 habitants ou plus (cinq communautés d’agglomération et une communauté de communes) et regroupant près de 388!!!000 habitants, le bloc communal guadeloupéen consacre 27 millions d’euros à la culture, soit 70!!!€ par habitant. Cet effort est surtout porté par les cinq communautés d’agglomération, dont les dépenses culturelles atteignent ensemble 26!!!M€, alors que celles de la communauté de communes sont de moins d’1M€. C’est cependant un effort moindre que la moyenne des groupements de communes pour la France entière (127!!!€ par habitant). Seule la communauté de communes se situe au-dessus de la moyenne, avec 90!!!€ par habitant (contre 67!!!€ par habitant en moyenne en France entière pour les autres communautés de communes). Ses dépenses culturelles représentent d’ailleurs 5!!!% des dépenses générales de ce bloc, contre un taux d’effort budgétaire de 3!!!% en moyenne pour les cinq communautés d’agglomération.
Les dépenses culturelles du bloc communal guadeloupéen concernent surtout les activités artistiques et l’action culturelle (un peu plus du tiers, soit 26!!!€ par habitant) et les bibliothèques et médiathèques (21!!!€ par habitant, soit 30!!!% des dépenses). Une part non négligeable des dépenses est classée en services communs (11!!!€ par habitant, 16!!!%) et le reste est majoritairement consacré à l’entretien du patrimoine culturel (7€ par habitant soit 10!!!%) et au cinéma et autres salles de spectacle (4!!!€ par habitant, 6!!!%).
Dépenses culturelles du département!!!: 46!!!€ par habitant et 2,5!!!% du budget total
Les 18 millions d’euros que consacre le département à la culture sont majoritairement des dépenses de fonctionnement (près de 63!!!% soit près de 11,5!!!M€). Mais c’est en investissement que l’effort budgétaire est le plus important en 2019!!!: les dépenses d’investissement pour la culture (près de 7!!!M€) représentent 7!!!% des dépenses d’investissement totales (contre 1,8!!!% pour le fonctionnement).
En fonctionnement comme en investissement, c’est le patrimoine qui mobilise l’essentiel des crédits culturels du département!!!: près de 16!!!M€ au total dont 9,3!!!M€ sont des dépenses de fonctionnement. Un peu moins de 2,6!!!M€ vont au domaine des activités artistiques et de l’action culturelle (6,6!!!€ par habitant), la quasi-totalité en fonctionnement.
Dépenses culturelles de la collectivité régionale!!!: 9 millions d’euros
La contribution de la collectivité régionale guadeloupéenne aux dépenses culturelles publiques s’élève à près de 9 millions d’euros en 2019, dont 7 millions en fonctionnement. Ce montant représente près de 22!!!€ par habitant (18!!!€ en fonctionnement). L’effort budgétaire en matière culturelle est plus prononcé en fonctionnement qu’en investissement!!!: respectivement 3!!!% et 0,7!!!% du total des dépenses sont consacrées à la culture!!!; l’effort global atteint près de 2!!!%.
La collectivité régionale oriente son budget culturel en grande majorité vers les patrimoines, qui pèsent pour 70!!!% des dépenses totales, et même 74!!!% des seules dépenses de fonctionnement. Les dépenses culturelles d’investissement, elles, se répartissent à parts presque égales entre les patrimoines (907!!!K€) et les activités artistiques et l’action culturelle (800!!!K€).
Dépenses du ministère de la Culture!!!: 10,4 millions d’euros
Le ministère de la Culture a dépensé près de 10,4 millions d’euros en Guadeloupe en 2019, dont plus de 8,8 millions d’euros en fonctionnement. Ces montants représentent respectivement 27!!!euros et 23 euros par habitant. Hors masse salariale, le total des crédits atteint 7,7 millions d’euros.
Sources et documentation
Guillaume Crumière, « Guadeloupe : une région, deux visages »,
in Éric Janin (sous la dir. de),
Les 18 régions françaises, Ellypses, 2017
[1]. Lise Demougeot, Nicolas Kempf, Baptiste Raimbaud,
Niveaux de vie en Guadeloupe en 2017 : La pauvreté touche un tiers de la population guadeloupéenne, Insee Analyses Guadeloupe, n°!!!43, juillet 2020