Bourgogne-Franche-Comté

Portrait culturel

Date de publication : 28/01/22, Dernière mise à jour : 02/03/23

Nouvelle région créée au 1er janvier 2016 et issue de la fusion de deux anciennes régions, la Bourgogne-Franche-Comté rassemble désormais 2,8!!!millions d’habitants sur un territoire de 47!!!783!!!km2. Cela place la région en onzième position en termes de population. La Bourgogne-Franche-Comté est également la onzième région métropolitaine en termes de production de richesse nationale à laquelle elle contribue à hauteur de 3!!!%. La région est désormais composée de huit départements!!!: l’Yonne, la Côte d’Or, la Nièvre, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, le Doubs, le Jura et le Territoire de Belfort. Elle compte 113 établissements publics intercommunaux à fiscalité propre et une métropole, Dijon.

–    Données de contexte 

 

Géographie

Située à l’est de l’Hexagone, entre le Grand-Est et Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté est traversée par un axe urbain qui relie, au centre, Dijon à Mâcon, le long d’un axe routier et autoroutier, tandis que Sens et Auxerre au nord-ouest, Nevers, à l’ouest ou le territoire de Belfort au nord-est sur les contreforts des ballons des Vosges, sont plus excentrés. Dans l’ancienne Franche-Comté, Besançon est la principale zone urbaine. La région est frontalière de la Suisse à l’est et placée dans son aire d’attractivité en termes d’emploi. La région est traversée par plusieurs lignes TGV qui relient Paris à la Suisse (Lyria) et Paris à Lyon. Les gares desservies par ces lignes à grande vitesse (Mâcon, Dijon, Chalon-sur-Saône ou encore Le Creusot-Montceau) placent la région à moins de 2 heures de Paris et ont ainsi favorisé la mobilité pendulaire. Dans la Nièvre en revanche, Nevers, moins bien desservie, souffre d’un certain isolement.
Le territoire régional est principalement constitué de terres agricoles (59!!!%, contre 51!!!% à l’échelle de la France) et de forêts et milieux semi-naturels (36!!!% contre 31!!!%). Les terres artificialisées ne représentent que 4!!!% du territoire. La Bourgogne-Franche-Comté est une région assez peu dense. Elle se caractérise par une concentration de la population le long d'une dorsale urbaine s'étalant de Mâcon à Belfort en passant par Dijon et Besançon. 
La Bourgogne-Franche-Comté est la première région rurale de France!!!: au 1er janvier 2018, 1,5 million de personnes résident dans l’espace rural de la Bourgogne-Franche-Comté, soit plus de la moitié de ses habitants. Constitué de communes peu et très peu denses, cet espace est le plus prégnant de la région avec 95!!!% de la superficie, 95!!!% des communes et 55!!!% des logements. Les communes rurales se définissent par leur faible densité. Elles sont aussi qualifiées par leurs liens, plus ou moins importants, en termes de déplacement domicile-travail avec les pôles d’emplois urbains environnants. Le rural sous influence des villes, présent autour des pôles urbains les plus importants de la région, compte en moyenne 45!!!habitants au km². Cet espace est moins dense en Bourgogne-Franche-Comté qu’en moyenne nationale (61!!!habitants au km²). Le rural autonome (hors influence des villes) avec 26!!!habitants au km², est principalement présent au centre-ouest, au sud et à l’est de la région[1]. Entre 2013 à 2018, l'espace rural régional a néanmoins perdu 1!!!300 habitants par an (-!!!0,1!!!%) alors qu’il en gagnait entre 2008 et 2013 (+!!!0,4!!!%). En Bourgogne-Franche-Comté comme ailleurs, le rural sous influence d’un pôle urbain gagne encore des habitants, sous l’effet de la périurbanisation, mais son attractivité s’essouffle. L’espace rural autonome est quant à lui devenu moins attractif et perd de la population.
À dominante rurale, la région concentre une population jeune essentiellement dans les deux pôles universitaires, Dijon et Besançon. Elle est constituée de pôles industriels en déprise, et de quelques pôles agricoles très actifs. La Bourgogne-Franche-Comté se caractérise également par les problématiques des territoires de frange. Ainsi, aux franges de la Bourgogne-Franche-Comté, 78!!!000 actifs franchissaient les limites régionales pour se rendre sur leur lieu de travail en 2014!!!: 60!!!000 sortaient de la région quand 18!!!000 s’y rendaient. Cela concerne la frange parisienne et la frange lyonnaise, moins de la moitié travaillent dans l'aire urbaine de Lyon, tandis que dans les franges plus rurales, c’est la proximité de petits pôles d’emploi, d’entreprises de grande taille ou la présence de certains secteurs d’activité particulièrement développés qui expliquent les flux transrégionaux. Enfin, la frange suisse fait figure d’exception!!!: dans un environnement moins dense, près de 30!!!000 salariés travaillent de l’autre côté de la frontière, attirés par des salaires plus élevés et un marché du travail plus dynamique. Sur la bande transfrontalière, plus d’un tiers des actifs travaillent en Suisse.

Démographie

En 2018, 2,8!!!millions de personnes habitent en Bourgogne-Franche-Comté. Avec plus de 530!!!000 habitants chacun, la Saône-et-Loire, la Côte d’Or et le Doubs rassemblent à eux trois 60!!!% de la population régionale, tandis que le Territoire de Belfort n’en rassemble que 5!!!% avec 142!!!600 habitants. L’évolution annuelle de la population au cours de la décennie est légèrement négative (-0,1!!!% entre 2013 et 2018), en raison du cumul d’un solde naturel et d’un solde migratoire peu dynamiques. Deux départements seulement connaissent une évolution positive entre 2013 et 2018!!!: la Côte d’Or (+O,1!!!% par an) et le Doubs (+0,3!!!%). C’est dans la Nièvre où le solde naturel est négatif (-0,6!!!%) que le recul est le plus fort (-0,9!!!%), puis dans le territoire de Belfort (-0,3!!!%), malgré un solde naturel légèrement positif.
Bourgogne-Franche-Comté est une région peu dense!!!: elle compte 59!!!habitants au km2 contre 105 à l’échelle nationale et 118 à l’échelle métropolitaine. Dijon (160!!!200 habitants) et Besançon (116!!!400 habitants), les deux capitales régionales historiques, sont des communes de taille moyenne. Outre ces deux capitales régionales, la région est structurée autour de l’attractivité d’une cinquantaine de villes moyennes jouant un rôle important de pôles de services. Ces petites villes exercent des fonctions essentielles de centralité pour une population régionale beaucoup plus installée dans les communes rurales qu’en France métropolitaine. Ces petites villes exercent des fonctions essentielles de centralité pour une population régionale beaucoup plus installée dans les communes rurales qu’en France métropolitaine. Ces villes ont suivi, depuis 25!!!ans, des trajectoires très contrastées, largement conditionnées par leur accessibilité, leur proximité aux grands pôles urbains et leur profil économique. Les petites villes proches des grands pôles urbains ont bénéficié de leur périurbanisation et ont généralement gagné des habitants. Certaines, situées près de Dijon, Besançon, Belfort ou Montbéliard, au profil économique davantage tertiaire en 1990, ont également connu de nombreuses créations d’emplois. D’autres sont devenues principalement résidentielles, au détriment de leur attractivité économique. Les petites villes éloignées des grands pôles urbains n’ont pas profité du même dynamisme démographique et toutes ont perdu des habitants. Pour celles très spécialisées dans l’industrie en 1990, ce déclin démographique s’est accompagné de pertes d’emplois importantes, tandis que d’autres renforçaient leur rôle de centralité. Au total, 16!!!% de la population vit dans une zone densément peuplée tandis que plus de la moitié des habitants (55!!!%) résident dans des zones de faible densité.
À l’est du territoire, le long de la frontière avec la Suisse, le territoire est attractif et la croissance démographique est atypique au sein de cette région qui perd désormais des habitants.
L‘indice de vieillissement est plus élevé que la moyenne nationale en Bourgogne-Franche-Comté!!!: on compte 100!!!personnes âgées de 65!!!ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20!!!ans, contre 82!!!en France. Sur ce critère d’indice de vieillissement de la population, la Bourgogne-Franche-Compté est la cinquième région française, après la Corse, la Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Occitanie. L’indice de vieillissement est particulièrement élevé dans la Nièvre (148), la Saône-et-Loire (117) et l’Yonne (106), il reste plus faible que la moyenne nationale dans les tous les autres départements C’est dans le Doubs qu’il est le plus faible (76).

Niveau de vie

Avec un niveau de vie médian de 21!!!640!!!euros par habitant en 2019, la Bourgogne-Franche-Comté se situe très légèrement en deçà de la moyenne métropolitaine [2] (21!!!930!!!euros). Le niveau de vie médian est supérieur à la moyenne régionale dans quatre département!!!: le Doubs (22!!!750!!!euros), la Côte d’Or (22!!!590!!!euros), le Territoire de Belfort (22!!!0560!!!euros) et le Jura (21!!!8800!!!euros). C’est dans la Nièvre que le niveau de vie médian est le plus faible (20!!!510!!!euros).
Les niveaux de vie du premier décile sont inférieurs à 12!!!230!!!euros, ceux du neuvième décile sont supérieurs à 36!!!830!!!euros. Le rapport entre le niveau de vie des ménages les plus aisés et celui des plus pauvres est de 3 en Bourgogne-Franche-Comté, contre 3,4 en France métropolitaine. La région est ainsi moins inégalitaire que l’échelon national où les plus pauvres ont un niveau de vie inférieur à 11!!!6200!!!euros en France métropolitaine et les plus riches un niveau de vie supérieur à 39!!!600 euros. C’est dans le Doubs que le niveau de vie des plus aisés est le plus élevé (supérieur à 41!!!210!!!euros), et dans la Nièvre qu’il est le plus faible (supérieur à 32!!!960!!!euros). Les départements les moins inégalitaires, où le rapport interdécile est inférieur à 3 sont la Haute-Saône (2,7), et la Saône-et-Loire (2,8), le Jura, l’Yonne et la Nièvre (2,9).
Plus de la moitié des ménages fiscaux sont imposés en Bourgogne-Franche-Comté (55,9!!!%) et cela concerne l’ensemble des départements. Dans quatre départements sur huit, la part des ménages fiscaux imposés est inférieure à la moyenne régionale!!!: dans la Nièvre (50,5!!!%), la Haute-Saône (51,4!!!%), la Saône-et-Loire (52,9!!!%) et l’Yonne (55!!!%).
Le taux régional de pauvreté est de 12,8!!!%, inférieur de plus de deux points à la moyenne métropolitaine (14,5!!!%). Dans la Nièvre (15,5!!!%), le Territoire de Belfort (14,7!!!%) et l’Yonne (14,5!!!%), ce taux est supérieur à la moyenne régionale, en Haute-Saône et en Saône-et-Loire (12,9!!!%), il est lui est comparable!!!; il ne dépasse la moyenne nationale que dans la Nièvre. La pauvreté concerne donc à la fois des départements ruraux et faiblement urbanisés comme la Nièvre ou la Haute-Saône, mais aussi d’autres départements plus industriels comme le Territoire de Belfort, qui affiche par ailleurs le troisième niveau de vie médian de la région (22!!!050!!!euros). La Côte d’Or (11,2!!!%), le Jura (11,4!!!%) et le Doubs (12,1!!!%) ont les taux de pauvreté les plus bas de la région. Dans la Nièvre, la pauvreté concerne aussi la population active!!!: le taux de pauvreté dans ce département est toujours supérieur à la moyenne nationale pour les actifs jusqu’à 59!!!ans.

Économie

Avec un PIB de 78,4!!!milliards d’euros en 2018, la Bourgogne-Franche-Comté est à la onzième position parmi les régions métropolitaines, devant le Centre-Val-de-Loire et la Corse. Elle contribue ainsi à 3!!!% de la richesse nationale. Rapportée à sa population, la richesse de la région représente 28!!!000!!!euros par habitant, ce qui place la région juste devant les Hauts-de-France et la Corse, parmi les trois dernières régions métropolitaines et bien en deçà de la moyenne métropolitaine (35!!!760!!!euros), en raison notamment de la présence plus importante de retraités. Le PIB par emploi est de 71!!!970!!!euros, ce qui place la région à l’avant-dernière place parmi les régions métropolitaines, devant la Bretagne, ce qui s’explique en partie par l’importance d’industries de main-d’œuvre, moins créatrices de valeur que d’autres emplois. 
L’industrie conserve un poids important dans l’économie régionale!!!: la Bourgogne-Franche-Comté compte dix territoires d’industrie qui s’inscrivent dans la stratégie territoriale de développement de l’industrie française. Ils ont davantage souffert de la crise économique que l’ensemble des autres territoires d’industrie de France. Dans la région, ces espaces rassemblent 98!!!000 emplois industriels en 2015, soit la moitié des emplois de ce secteur dans la région. Deux activités y dominent et concentrent chacune un emploi sur cinq!!!: la métallurgie et fabrication de produits métalliques, fortement implantée dans la quasi-totalité des territoires d’industrie et la fabrication de matériels de transport, principalement ancrée dans le Nord Franche-Comté. Des territoires se distinguent sur d’autres secteurs!!!: la chimie dans le Grand Dole, l’industrie du cuir et de la chaussure en Auxois-Morvan, l’horlogerie, la joaillerie et la bijouterie dans le Haut-Doubs, les activités liées à la forêt dans les Vosges saônoises, ou encore la lunetterie et la plasturgie dans le Haut-Jura. Par ailleurs, la moitié des emplois industriels du Grand Dole sont liés aux groupes étrangers!!!; à l’inverse, cette dépendance est très faible dans le Haut-Jura.
Le taux de création d’entreprises est de 14!!!% dans la région, légèrement moindre qu’en France entière (16!!!%). Seule la création d’entreprises d’information et de communication est plus dynamique qu’en moyenne nationale (respectivement 24!!!% et 21!!!%).

Marché du travail 

Avec 1,1 million d’emplois fin 2019, l’emploi a progressé de façon très modeste (+ 0,3!!!%) en Bourgogne-Franche-Comté, tandis qu’il augmentait de 1,4!!!% en France. L’évolution est de 1!!!% en Côte d’Or, de 0,6!!!% dans le Jura, de 0,4!!!% en Haute-Saône. Elle est nulle dans le Doubs et dans l’Yonne, et l’emploi recule en Territoire de Belfort (-0,7!!!%). 
La Côte d’Or (239!!!700!!!emplois), le Doubs (217!!!400) et la Saône-et-Loire (208!!!700) rassemblent 60!!!% de l’emploi total de la région. La Haute-Saône, la Nièvre et le Territoire de Belfort en comptent chacun moins de 8!!!%.
L’emploi régional se caractérise par une forte part de l’emploi industriel (16!!!% des emplois contre 12!!!% en France), et la faible part du tertiaire marchand (41!!!% contre 50!!!% en France). Dans le Jura et la Haute‑Saône, le poids du secteur industriel est particulièrement important, et représente plus d’un emploi sur cinq. Les emplois administratifs, en revanche, sont en proportion un peu plus présents dans la région (33!!!% contre 30!!!% en France). Les emplois agricoles, enfin, sont près de deux fois plus nombreux qu’en France (4!!!% de l’emploi total régional contre 2!!!% de l’emploi national). Dans le Jura et en Haute-Saône, un emploi sur cinq s’exerce dans l’industrie. Seuls les départements de la Nièvre et de la Côte d’Or comptent une part d’emplois industriels inférieure à 15!!!%. Dans la Nièvre, c’est la part des emplois dans l’agriculture qui est près de 3 fois plus important qu’en France (6!!!% contre 2!!!%). La Saône-et-Loire et l’Yonne, territoires d’élevage (Charollais), viticoles et d’agriculture plus intensive (Puisaye) comptent 5!!!% d’emplois agricoles. La bande frontalière qui traverse la région à l’ouest, de Montbéliard au nord au pays de Gex au sud, est un territoire où le taux de chômage est parmi les plus faibles de la région!!!: il était de 5,8!!!% fin 2019 dans les zones d’emploi de Pontarlier et de Morteau contre 7,2!!!% en moyenne dans l’ensemble de la région. En particulier, ce marché du travail est très favorable aux jeunes!!!:!!!en 2016, 55!!!% des 15-24 ans sont actifs occupés, contre 45!!!% en moyenne dans la région.
Avec 1,7!!!millions d’actifs âgés de 15 à 64!!!ans en 2018, la région compte 65,3!!!% d’actifs en emploi, une part légèrement supérieure à la moyenne nationale (64,2!!!%). La part de chômeurs est de 6,9!!!% en 2020, soit moins que la moyenne nationale (8,0!!!%). Le Jura, frontalier avec la Suisse et comptant une part importante de travailleurs frontaliers est le département le moins touché par le chômage (5,7!!!%). Dans la Nièvre, en dépit d’un niveau de vie médian faible et d’un taux de pauvreté le plus élevé de la région, le taux de chômage est inférieur à la moyenne régionale et nationale, à 6,5!!!%. Le territoire de Belfort, en revanche, compte la part de chômeurs parmi sa population active la plus élevée de la région (8,9!!!%).

Niveau d’éducation

En 2018, 41!!!% de la population non scolarisée âgée de 15 ans ou plus possède au minimum un diplôme de niveau bac en Bourgogne-Franche-Comté, contre 47!!!% en France. Un quart de la population est diplômée de l’enseignement supérieur (25!!!%), soit moins que la moyenne nationale (31!!!%). La part des diplômés de l’enseignement supérieur est la plus élevée en Côte d’Or et dans le Territoire de Belfort (30!!!% et 29!!!%) et la plus faible dans l’Yonne et la Nièvre (21!!!% et 19!!!%). La part de la population peu ou pas diplômée (29!!!%) et celle des diplômés d’un CAP ou d’un BEP (29!!!%) est plus importante en Bourgogne-Franche-Comté qu’en France entière. 
En Bourgogne-Franche-Comté, le niveau d’éducation des jeunes apparaît plus en retrait!!!: les jeunes dans leur dix-huitième année participant à la Journée défense et citoyenneté présentent plus souvent des difficultés en lecture qu’au niveau national (12,1!!!% contre 10,5!!!%). Par ailleurs, 16!!!% des jeunes âgés de 15 à 24!!!ans ne sont ni en emploi ni en formation c’est-à-dire déscolarisés et confrontés à des difficultés d’insertion, une part légèrement inférieure à la moyenne nationale (17!!!%).

Qualité de vie

La région compte 1,6!!!millions de logements, dont 82!!!% sont des résidences principales et 8!!!% des résidences secondaires. En cinquante ans, le parc de résidences principales a progressé de 1!!!% par an, une croissance cinq fois supérieure à celle de la population. Le parc de résidences principales a évolué différemment au sein de la région selon le degré d’urbanisation, la proximité des pôles et leur dynamisme propre. Le nombre de résidences principales progresse davantage dans les couronnes des aires d’attraction des villes que dans les autres territoires. La part du logement social est plus faible qu’en France!!!: elle est de 13!!!% en Bourgogne-France-Comté contre 15!!!% à l’échelle nationale.
La région compte deux parcs naturels régionaux!!!: à l’est, le parc naturel régional du Haut-Jura le long de la bande frontalière avec la Suisse, et à l’ouest, le parc naturel régional du Morvan, un vaste massif granitique au cœur de la Bourgogne. Le massif montagneux du Jura et les terres viticoles de la Bourgogne sont un facteur d’attractivité touristique.
La région comptabilisait 10,2!!!millions de nuitées touristiques en 2019, dont 30!!!% en Côte d’Or, 20!!!% en Saône-et-Loire et 30!!!% cumulés dans les deux départements de l’ancienne Franche-Comté, le Doubs et le Jura. 
Les Climats du vignoble de Bourgogne, un périmètre de coteaux consacrés à la culture de la vigne long de 60!!!km entre Dijon et Chalon-sur-Saône, ont été inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco dans la catégorie des paysages culturels, comme œuvre conjuguée de l’homme et de la nature. L’inscription reconnaît les Climats au titre de site culturel unique façonné par l’homme depuis plus de 2!!!000 ans, présentant un patrimoine bâti exceptionnel lié à la culture de la vigne et incarnant un modèle de viticulture de terroir. Dans la Nièvre, la basilique qui domine la colline de Vézelay, encore nommée «!!!colline éternelle!!!» est également inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco au titre de haut-lieu de la chrétienté du Moyen Âge. 

–    Données culturelles


Offre culturelle

Bourgogne-Franche-Comté compte près de 5!!!200 lieux et équipements culturel, dont plus de 3!!!600 monuments historiques qui préservent des édifices témoignant du passé de la région, et 60 bâtiments labellisés «!!!Architecture contemporaine remarquable!!!», bâtis depuis moins de 100 ans. Tous ne se visitent cependant pas. Sans ces édifices protégés par ces deux labels qui garantissent des mesures de protection et de conservation en raison de leur intérêt particulier en matière architecturale et patrimoniale, on compte près 1!!!900 lieux et équipements culturels de visite, de spectacle ou de consultation. 
La Côte d’Or et le Doubs rassemblent chacun 20!!!% de ces équipements, tandis que le Jura (8!!!%), La Nièvre (8!!!% et le Territoire de Belfort (4!!!%) en comptent moins. Sept équipements sur dix sont des lieux de lecture publique, les deux tiers (67!!!%) comptent moins de 100!!!m2, soit des bibliothèques de petite taille, dont une partie sont des points relais desservis par les huit bibliothèques départementales de prêt. Sur le millier de bibliothèques, 900 sont ainsi situées dans des zones de faible densité. En Bourgogne-Franche-Comté comme ailleurs, on mesure bien ainsi le rôle d’équipement culturel de proximité que jouent les bibliothèques sur le territoire.
La Bourgogne-Franche-Comté compte un peu moins d’une centaine de cinémas dont 12 multiplexes, pour 280 écrans et 49!!!000 fauteuils. Deuxième équipement culturel de proximité, le cinéma est également présent non seulement dans les centres urbains et les zones densément peuplées (11!!!% des cinémas sont situés dans des zones denses) mais également dans les espaces moins densément peuplés!!!: 42!!!% des équipements sont situés dans des zones de densité intermédiaire et 47!!!% dans des espaces peu ou très peu denses. Si les équipements cinématographiques sont présents sur l’ensemble du territoire régional, leur taille diffère en revanche selon la densité des espaces territoriaux. Ainsi, les plus grands équipements sont dans les zones densément peuplées, tandis que les zones peu denses accueillent des cinémas de taille plus modeste. Le classement Art et essai, signe d’une politique de soutien à la diversité, joue un rôle significatif dans l’offre!!!: la part des cinémas labellisés Art et essai est ainsi bien plus importante dans les espaces de faible densité (74!!!% des cinémas sont labellisés Art et essai dans les espaces peu denses). Cela peut même concerner la totalité des équipements dans certains départements comme en Côte d’Or.
Bourgogne-Franche-Comté compte également 102 musées de France. Les 90 musées de France ouverts cette année-là ont attiré près de 2,1!!!millions de visites en 2019 (12 établissements étaient fermés). Les musées de Côte d’Or concentrent près de quatre visites sur dix (38!!!%), et ceux du Doubs un peu plus du quart (28!!!%). La région est riche de quatre monuments nationaux!!!: l’abbaye de Cluny, vestige d'un centre spirituel, siège du plus grand ordre monastique médiéval d'Occident, et la chapelle des moines de Berzé-la-Ville, une chapelle romane d’un prieuré clunisien aux fresques romanes exceptionnellement préservées, en Saône-et-Loire!!!; le château Renaissance de Bussy-Rabutin en Côte d’Or, et l’horloge astronomique de la cathédrale de Besançon, dans le Doubs. Ces quatre sites ont enregistré près de 173!!!300 visites en 2019, dont les deux tiers pour l’abbaye de Cluny
Autre label patrimonial présent en Bourgogne-Franche-Comté, les 19 maisons des Illustres, de la maison natale de Colette à Saint-Sauveur-en-Puisaye, à la maison Jules-Roy, à Vézelay. Souvent, ces maisons d’Illustres sont aussi des musées de France comme le musée départemental Gustave Courbet à Dole. Ces maisons des Illustres ont généré 230!!!000 entrées en 2019.
Au-delà du bâti, le patrimoine s’incarne aussi dans l’art des jardins et la Bourgogne-Franche-Comté compte une trentaine de jardins remarquables labellisés, des parcs de châteaux à Arcelot, Barbirey-sur-Ouche ou encore Lantilly en Côte d’Or, des jardins et potagers comme à Montigny-sur-Aube ou encore des jardins aquatiques, comme à Autoreille en Saône-et-Loire. 
De plus, 15 communes ou groupements de communes sont également labellisés villes et pays d’art et d’histoire en raison de la richesse de leur patrimoine bâti.
Enfin, la Bourgogne-Franche-Comté compte 29 services d’archives communales, intercommunales, départementales ou régionales, dont 73!!!000 personnes étaient usagères en 2019.
Près d’une cinquantaine de lieux de spectacles sont implantés sur le territoire régional. Si près des deux tiers d’entre eux sont situés dans des espaces de densité forte ou intermédiaire, 35!!!% se trouvent dans des espaces peu ou très peu denses et contribuent ainsi à la diffusion des arts du spectacle dans les zones moins urbanisées et plus éloignées de l’offre culturelle. 

Emploi culturel

Professions culturelles

Avec près de 14!!!600 actifs qui déclarent une profession culturelle au titre de leur activité principale, la Bourgogne-Franche-Comté compte 1,4 % de professionnels de la culture parmi l’ensemble de ses actifs, soit près d’un point de moins que la moyenne nationale (2,3!!!%). Les professionnels des arts visuels et des métiers d’art rassemblent près d’un tiers de ces professionnels (32!!!%) et les artistes, cadres et techniciens du spectacle près d’un autre tiers (31!!!%). Les femmes représentent 44!!!% des professionnels de la culture en Bourgogne-Franche-Comté, soit une part équivalente à la moyenne nationale (45!!!%) mais légèrement inférieure à celle des femmes dans la population active de la région (49!!!%). Deux professionnels sur cinq de la région sont non-salariés, une part comparable à la moyenne nationale (38!!!%).
Avec environ 3!!!300 professionnels de la culture, c’est en Côte-d’Or et dans le Doubs que la part de professions culturelles est la plus élevée (1,5 %). Dans le département du Jura, près de 1!!!200 personnes exercent une profession culturelle parmi lesquels 40!!!% exercent une profession des arts visuels et métiers d’art, soit 8 points de plus que la moyenne régionale. 

Secteurs culturels

L’emploi culturel se mesure également par le nombre d’actifs dans les différents secteurs d’activité qui relèvent du champ culturel. Parmi eux, certains exercent une profession non culturelle (secrétaire dans un théâtre par exemple). On compte ainsi plus de 16!!!900 actifs des secteurs culturels en région Bourgogne-Franche-Comté, soit 1,6 % de l’ensemble de la population active de la région. Près d’un actif des secteurs culturels sur quatre (24 %) travaille dans les secteurs du livre et de la presse. 
Le Doubs et la Côte d’Or sont, là encore, les départements où la part d’actifs culturels est la plus élevée, avec respectivement 1,9 % et 1,7 % de leur population active travaillant dans un secteur culturel. Un actif des secteurs culturels sur cinq du Doubs travaille dans les secteurs de l’audiovisuel et du multimédia, soit 9 points de plus que la moyenne régionale. En Saône-et-Loire, 36!!!% des actifs des secteurs culturels travaillent dans les secteurs de la presse et du livre, soit 12 points de plus que la moyenne régionale. En Bourgogne-Franche-Comté, plus d’un actif de l’édition audiovisuelle sur deux travaille dans le Doubs, alors que ce département ne concentre que 24!!!% de l’ensemble des actifs culturels de la région. La Saône-et-Loire concentre, quant à elle, plus d’un tiers de l’ensemble des actifs des secteurs de la presse de la région. 


Entreprises culturelles

En 2018, la région Bourgogne-Franche-Comté compte environ 2!!!800 entreprises des secteurs culturels, soit 3!!!% de l’ensemble des entreprises des secteurs marchands et non marchand dans cette région, une proportion inférieure à la moyenne nationale (3,9%) et juste au-dessous de la moyenne des régions hors Île-de-France (3,3%). Le caractère rural de certains départements pousse à une faible présence des entreprises des secteurs culturels. La proportion d’entreprises culturelles est relativement homogène selon les départements mais tout de même plus faible en Haute-Saône (2,2%). À l’inverse le Doubs se caractérise par une proportion d’entreprises culturelles la plus forte de la région avec 3,7% d’entreprises culturelles parmi les entreprises marchandes et non marchandes, ce qui reste tout de même inférieur à la moyenne nationale de 3,9% mais au-dessus de la moyenne de province (3,3%). C’est dans le Doubs que l’on compte le plus grand nombre d’entreprises culturelles (600). 
On compte 11!!!000 salariés (en équivalent temps plein) actifs des secteurs culturels marchands et non marchands, soit 1,4!!!% de l’ensemble des salariés dans cette région. Cette présence des salariés des secteurs culturels est proche de la moyenne des régions hors Île-de-France (1,5%) et reste inférieure à la moyenne nationale (2,2%).
Parmi les secteurs culturels, certains ont été particulièrement touchés par la crise sanitaire. Ainsi, en 2020, les entreprises de projection cinématographique monorégionales de Bourgogne-Franche-Comté (code Naf 59.14Z) enregistrent un recul de leur chiffre d’affaires de 69!!!% par rapport à 2019, contre 65!!!% en France métropolitaine. Dans le domaine marchand du spectacle vivant (code Naf 90.01Z), les entreprises monorégionales de la région enregistrent un recul de 29!!!% de leur chiffre d’affaires par rapport à 2019, contre 60!!!% en France métropolitaine pour l’ensemble des entreprises de spectacle vivant. Enfin, les librairies monorégionales de la région (code Naf 47.61Z) en revanche, enregistrent des pertes plus modérées, avec un recul de leur chiffre d’affaires de 5!!!%, contre 7!!!% en France métropolitaine pour l’ensemble du secteur.

Dépenses culturelles publiques

Les collectivités territoriales de la région ont dépensé plus de 330 millions d’euros pour la culture en 2019. À ces dépenses brutes, s’ajoutent 80 millions d’euros de la part du ministère de la Culture. Le bloc communal a réalisé 82!!!% des dépenses culturelles des collectivités territoriales (soit 273!!!millions d’euros), les départements, 10,5!!!!!!% (35 millions d’euros) et la collectivité régionale 7,5!!!% (24 millions).

Dépenses culturelles du bloc communal en Bourgogne-Franche-Comté!!!: 273 millions d’euros en 2019, soit 120!!!euros par habitant
L’ensemble du bloc communal a dépensé 273!!!millions d’euros pour la culture en 2019, soit en moyenne 123!!!€ par habitant, au-dessous de la moyenne nationale (127!!!€ par habitant). 
La métropole dijonnaise et l’ensemble de ses communes (de 3!!!500 habitants ou plus) réalisent le quart des dépenses culturelles du bloc communal de la région, soit 68!!!M€, ce qui représente 261!!!€ par habitant en rapportant à la population de la métropole (260!!!000!!!habitants, soit 11!!!% de la population régionale). La part du niveau intercommunal dans les dépenses culturelles totales de la métropole régionale, en revanche, est très réduite (3!!!%), au regard de la moyenne nationale pour les métropoles (22!!!%). Au total, l’effort budgétaire du bloc métropolitain pour la culture atteint 14!!!%, contre 8!!!% en moyenne pour l’ensemble des métropoles.
Les blocs communaux des douze communautés d’agglomération rassemblent 45!!!% de la population régionale et mobilisent le montant absolu le plus élevé de dépenses culturelles régionales (136!!!M€), ce qui représente 137!!!€ par habitant. Bien que beaucoup plus nombreuses, les communautés de communes consacrent un montant de dépenses culturelles moins élevé, rapportées à leur population!!!: 66!!!€ par habitant, soit 60!!!M€ au total.
La répartition départementale des dépenses culturelles des blocs communaux de la région est assez concordante avec celle de la population, à l’exception de la Côte-d’Or qui totalise 30!!!% des dépenses régionales du bloc communal et rassemble le cinquième de la population. C’est dans l’Yonne et la Haute-Saône que l’euro par habitant des blocs communaux est en moyenne le moins élevé, avec respectivement 79!!!€ et 74!!!€ par habitant, contre presque 190!!!€ par habitant en Côte d’Or. Le taux d’effort budgétaire des blocs communaux est le plus élevé en moyenne en Côte d’Or (13!!!%) contre 7!!!% dans le Territoire de Belfort. La part des dépenses culturelles du seul niveau intercommunal est de 42!!!% dans le Territoire de Belfort, et dépasse 50!!!% dans le Jura et la Nièvre, ce qui est presque le double de la moyenne nationale (26!!!%).
Trois secteurs culturels représentent plus de la moitié des dépenses du bloc communal, lorsqu’on rapporte ces dernières à la population : l’action culturelle, les musées, et l’expression musicale, lyrique et chorégraphique, qui concentrent chacun 21!!!€ par habitant en moyenne régionale. 
Ces moyennes régionales cachent de grandes disparités entre les départements. Dans le cas de l’action culturelle, les dépenses de la part du bloc communal s’élèvent à moins de 10!!!€ par habitant dans trois départements (Nièvre, Territoire de Belfort, Yonne) et montent à 55!!!€ par habitant pour la Côte-d'Or. De même, dans le cas des musées, les blocs communaux dans trois départements dépensent moins de 4!!!€ par habitant (Haute-Saône, Nièvre, Territoire de Belfort) tandis que les dépenses sont de 50!!!€ par habitant pour le bloc communal de Côte-d'Or.
Le secteur des bibliothèques représente lui aussi un poste de dépenses culturelles important, avec une moyenne régionale de 17!!!€ par habitant pour le bloc local, mais une dépense de moins de 10!!!€ par habitant pour les blocs locaux de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort, contre 30!!!€ par habitant dans celui du Jura. Le secteur du cinéma représente 5!!!€ par habitant du bloc communal, en moyenne régionale, et c’est dans le bloc local de Saône-et-Loire que cette moyenne est la plus élevée, avec 10!!!€ par habitant.

Près de 35 millions d’euros pour la culture de la part des départements de Bourgogne-Franche-Comté
La somme des dépenses culturelles des huit départements de la région Bourgogne-Franche-Comté atteint près de 35!!!millions d’euros en 2019, soit le onzième volume de crédits culturels des départements parmi les régions françaises. Les budgets culturels départementaux s’échelonnent de 2,5!!!millions d’euros pour le Territoire de Belfort à 8,4!!!millions pour le Doubs, et sont tous inférieurs au budget culturel départemental en moyenne nationale (9,9 millions d’euros).
Rapportées à la population, les dépenses culturelles départementales vont ainsi de 7!!!€ par habitant (Saône-et-Loire) à 20!!!€ par habitant (Territoire de Belfort).
Trois départements ont un effort budgétaire culturel inférieur à 1!!!%!!!: la Saône-et-Loire, l’Yonne et le Jura, alors que la moyenne nationale est de 1,4!!!%. Le Territoire de Belfort se distingue aussi, avec un effort budgétaire culturel de 2!!!%.
La répartition des dépenses départementales entre les patrimoines d’une part et les activités artistiques et l’action culturelle d‘autre part est contrastée au sein de la région!!!: les dépenses patrimoniales représentent ainsi les trois quarts du budget culturel total pour la Côte d’or (soit près de 5!!!M€) et pour le Doubs (soit 6!!!M€)!!!; à l’opposé, le Territoire de Belfort consacre 86!!!% de son budget culturel aux activités artistiques et à l’action culturelle (soit 2,4!!!M€).
La Haute-Saône et la Saône-et-Loire ont un budget compris entre 2 et 2,5!!!M€ pour les patrimoines. En rapportant ces budgets à la population, la Haute-Saône rejoint le Doubs et la Côte d’Or!!!: leurs dépenses patrimoniales représentent entre 9!!!€ et 11!!!€ par habitant.
Les dépenses pour les activités artistiques et l’action culturelle sont les plus élevées pour les départements de la Nièvre et du Territoire de Belfort (2,4!!!M€ chacun) et dépassent la moyenne nationale en euros par habitant (respectivement 11!!!€ par habitant et 17!!!€ par habitant contre 7!!!€ par habitant). Pour tous les autres départements de la région, ce ratio se situe entre 3!!!€ par habitant et 6!!!€ par habitant.

La collectivité régionale Bourgogne-Franche-Comté!!!: 24 millions d’euros pour la culture
La collectivité régionale Bourgogne-Franche-Comté a dépensé 24 millions d’euros pour la culture en 2019, dont 18!!!M€ en fonctionnement. Ces dépenses représentent plus de 8!!!€ par habitant, en dessous de la moyenne des collectivités régionales (11!!!€ par habitant).
Près des trois quarts des dépenses culturelles des collectivités régionales vont au secteur des activités artistiques et de l’action culturelle. C’est 70!!!% pour la région Bourgogne Franche-Comté qui lui a consacré 17!!!M€, contre un peu plus de 7!!!M€ pour le patrimoine, soit respectivement 6!!!€ et 2!!!€!!!par habitant, moins que les moyennes nationales (respectivement 8!!!€ et 3!!!€ par habitant).
En termes d’effort budgétaire, là encore la collectivité se situe en dessous de la moyenne des régions, tant en fonctionnement (1,8!!!% contre 2,4!!!% en moyenne nationale) qu’en investissement (1,4!!!% contre 1,9!!!%).

Les dépenses du ministère de la Culture atteignent près de 80!!!millions d’euros en Bourgogne-Franche-Comté
Près de 80 millions d’euros ont été mobilisés en 2019 par le ministère de la Culture en Bourgogne-Franche-Comté, soit 28!!!€ par habitant, dont un peu moins de 18!!!M€ en investissement (6!!!€ par habitant). En dehors de l’Ile-de-France, c’est le quatrième montant le plus élevé en euros par habitant des régions métropolitaines.
Hors masse salariale, la majeure partie des crédits ministériels est localisée dans les deux départements de la préfecture de région (Dijon, en Côte d’Or) et du siège du Conseil régional (Besançon, Doubs), respectivement 18!!!M€ et 15!!!M€. Deux autres départements bénéficient d’un montant de crédits deux fois moindre!!!: la Saône-et-Loire (près de 9!!!M€) et la Nièvre (7!!!M€), soit pour ce dernier le montant le plus élevé des départements de la région en euros par habitant (35!!!€/habitant). Ce sont entre 4!!!% et 8!!!% des crédits ministériels dont bénéficient directement les quatre autres départements de la région, soit de 2!!!M€ à 5!!!M€, du territoire de Belfort à l’Yonne et de la Haute-Saône au Jura.
 

Sources et documentation

Insee, l’essentiel sur… -> par région!!!: https://blog.insee.fr/ma-region-cest-lessentiel/
Insee, statistiques locales dossier complet!!!: https://www.insee.fr/fr/statistiques/zones/2011101
Commissariat général à l’égalité des territoires, Observatoire des territoires!!!: https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/portraits-et-comparaisons-de-territoires
Julien Champigny, «!!!Bourgogne-Franche-Comté!!!: une région de traditions sans identité!!!?!!!», in Eric Janin (sous la dir. de), Les 18 régions françaises, Ellipses, 2017

[1] Caroline Logeais, Fabrice Loones, Bourgogne-Franche-Comté – Première région rurale de France, Insee Flash, n° 123, avril 2021.
[2] Pour la comparaison nationale, la France correspond à la France métropolitaine plus la Martinique et la Réunion.